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La mission première du CPAS telle que définie par la loi organique est que : «Toute personne a droit à l’aide sociale. Celle-ci a pour but de permettre à chacun de mener une vie conforme à la dignité humaine.».

C’est dans cette optique et avec une volonté d’équité que les conseillers du CPAS , une fois par semaine, lors du Comité spécial du service social (CSSS) se réunissent et étudient la pertinence d’accorder le revenu d’intégration ou les aides sociales aux demandeurs s’y présentant.

Les conseillers faisant partie du CSSS, sous l’impulsion de leur présidente, ont décidés de mettre à jours les lignes de conduites concernant l’attribution des aides sociales. En tant que conseillère MR, j’ai pu  y être pleinement impliquée et y ai défendu le point de vue du MR qui consiste à dire qu’au sein de ce remaniement un point fondamental doit être le caractère récupérable des aides octroyées à la formation des usagers.

Et ce n’est pas si simple à mettre en place car d’une part, autour de la table se trouvent des conseillers appartenant aux différentes formations politiques, ayant des valeurs parfois très différentes que celles du MR et d’autres part, nous devons parfois remettre en question des aides qui étaient «tout naturellement» octroyées, lors de la précédente mandature.

Les caisses se vident et nous devons viabiliser le fonctionnement de notre système communal d’aide sociale. Il est dès lors grand temps de rationaliser les dépenses et de stopper le don d’argent public sans l’hypothèse d’un « retour après usage». Le MR sait que l’aide sociale, ce sont les citoyens travailleurs qui la payent, nous ne pouvons la gaspiller.

Jusqu’il y a peu, un usager du CPAS qui avait défini un projet d’insertion professionnelle pouvait se voir « offrir » sa formation.

En tant que conseillère CPAS, je ne comprenais pas que l’on puisse payer des formations aux usagers sans en demander la récupération dès lors que leur remboursement à terme aurait permis la réinjection des fonds pour de nouvelles formations à d’autres usagers.

Dans un souci d’équité il me semblait tout à fait naturel qu’un usager du CPAS, après avoir suivi sa formation et après avoir trouvé un emploi rembourse celle-ci. Grace au MR c’est à présent une réalité.

Ces récupérations sont un geste solidaire vis à vis des nouveaux usagers que le CPAS peut ainsi se permettre d’aider sans puiser dans la caisse. La section MR de notre commune sait que pour pérenniser l’aide sociale, il faut une vision libérale.