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Ce lundi 21 janvier, la majorité DéFI-cdH a présenté sa note de politique générale pour la législature à venir, ainsi que son budget pour l’année 2019. Pour le groupe MR+, la majorité reconduite n’a pas réussi à démontrer qu’elle sortirait de sa zone de confort pour s’assurer que Woluwe-Saint-Lambert puisse se moderniser et relever les enjeux contemporains des grandes villes.

« Des absents et des revenants »

À la présentation de la note de politique générale de la majorité communale, les libéraux se sont félicités de la présence d’une série de projets que l’on pouvait retrouver dans les deux programmes électoraux de la liste MR+ et de la Liste du Bourgmestre, notamment en termes de bonne gouvernance.

La cheffe de groupe MR+, Amélie Pans, analyse cette déclaration à travers deux grandes catégories : les absents et les revenants.

« Comparer la note de politique générale actuelle avec celle de la législature 2012-2018 est un exercice criant de vérité. Tout d’abord, on remarque qu’il y a des projets « absents » que la majorité n’a pas réalisé précédemment et a apparemment abandonné : la rénovation du Square Marie-José, le Wi-Fi dans les bâtiments publics ou encore une crèche avec horaires plus flexibles. Ensuite, nous avons découvert de nombreux projets « revenants » qui étaient déjà présents dans l’accord de majorité de 2012. Le prix communal de la Culture, la construction d’un nouveau commissariat, la rénovation de l’école Princesse Paola… Aujourd’hui, rien ne nous prouve que ces projets ne se retrouveront pas dans la note de politique générale de la prochaine législature… Si La Liste du Bourgmestre est encore au pouvoir… »

« Un budget qui ne convainc pas »

Le budget 2019 a été également soumis pour approbation aux conseillers communaux. Les élus MR+ n’ont pas soutenu un budget qu’ils estiment « peu convaincant », d’autant plus que des nouveaux tableaux ont été distribués à quelques minutes du vote.

La cheffe de groupe, Amélie Pans, s’explique :

« D’un point de vue général, on constate que la majorité a fait le choix très clair de soutenir sa politique par l’augmentation de l’impôt et la dette plutôt que par la réduction des dépenses. Nous le regrettons. Le Collège avait l’opportunité de rationaliser les structures et leurs coûts, de revoir certains financements – on sait que le Wolubilis coûte 40 euros par habitant, un des coûts les plus élevés de la Région, avec pourtant un taux de fréquentation locale très faible – et de créer des synergies avec les communes limitrophes. Rien de tout cela n’est proposé. À ce rythme-là, pour se maintenir à flot, la majorité DéFI-cdH n’aura d’autres choix que d’augmenter l’IPP. Il faut se le dire. »

Pour justifier sa politique budgétaire et d’éventuelles mesures moins populaires, le Collège a pointé du doigt le tax-shift du Gouvernement fédéral qui, en réduisant la pression fiscale, a réduit certaines rentrées. Pour le conseiller communal, Steve Detry (MR+), le Collège a trouvé son bouc-émissaire.

« Il ne faut pas se tromper : le tax-shift, c’est jusqu’à 150 euros nets, par mois pour les travailleurs au salaire le plus bas. Le MR se félicite que le gouvernement fédéral ait souhaité baisser la pression fiscale. Et nous assumons que cet argent soit revenu dans la poche des travailleurs. Si DéFI et le cdH souhaitent récupérer cet argent chez les travailleurs, qu’ils le disent ! Mais le gouvernement fédéral ne peut pas servir d’excuse. »