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Les nuisances sonores et vibratoires du métro bruxellois : agir pour préserver la qualité de vie des riverains 

Depuis 2021, les riverains des communes de Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre et Etterbeek subissent les nuisances sonores et vibratoires générées par le métro des lignes 1 et 5. Malgré les promesses de la STIB, la problématique persiste et a conduit 27 riverains, ainsi que trois communes, à engager une action en justice en mai 2024. 

Le 15 octobre dernier, j’ai interrogé la ministre de la Mobilité sur ce sujet crucial.  

En effet, les actions de la STIB telles que le meulage fréquent des voies ou encore la réparation et le remplacement rapide des roues défectueuses, ces actions n’ont pas suffi à réduire les nuisances.  

Récemment, c’est Ombuds Bruxelles, l’institution régionale de médiation, qui a publié une enquête indépendante qui confirme l’urgence d’agir. 

Les constats d’Ombuds Bruxelles 

  • Des nuisances bien identifiées mais toujours non résolues : 

Les problèmes proviennent des roues défectueuses des rames M7. Malgré leur identification, la STIB n’a pas encore établi de planning clair pour leur remplacement. En attendant, aucune mesure transitoire n’a été mise en place pour réduire les nuisances, telles qu’un ralentissement des rames pendant les périodes creuses. 

  • Un manque de cadre réglementaire spécifique :

Le bruit solidien, à l’origine des nuisances, n’est pas couvert par les normes en vigueur, contrairement au bruit aérien et aux vibrations. Ce vide juridique empêche une gestion efficace et coordonnée de la situation.

  •  Une absence d’évaluations régulières :

Bruxelles Environnement n’effectue pas d’études acoustiques récurrentes pour mesurer l’impact des mesures prises par la STIB et ne dispose pas de moyens pour contraindre les propriétaires privés à autoriser les mesures dans leurs habitations. 

Les recommandations clés 

L’enquête d’Ombuds Bruxelles formule des recommandations concrètes : 

  • Pour la STIB : établir un planning de remplacement des roues défectueuses et évaluer l’impact d’un ralentissement des rames M7 en soirée et la nuit. 
  • Pour Bruxelles Environnement : réaliser des études acoustiques régulières et proposer des normes spécifiques pour encadrer ce type de nuisances. 
  • Pour le Gouvernement bruxellois : adopter un cadre réglementaire et veiller à rétablir l’équilibre entre la mobilité régionale et le droit des citoyens à un environnement sain. 

Les nuisances sonores et vibratoires ne peuvent pas être une fatalité pour les Bruxellois. 

Comme l’indique Ombuds Bruxelles, il revient en effet aux autorités de garantir un équilibre entre les impératifs de mobilité et la qualité de vie des riverains. Ce dossier ne peut plus attendre : la santé et le bien-être des habitants sont en jeu. 

En tant qu’élue, je m’engage à continuer de suivre ce dossier de près, à interpeller les acteurs compétents et à plaider pour des actions concrètes et rapides.

Une nouvelle question sera donc posée en commission de mobilité très prochainement. 

Je vous invite,  en attendant, à consulter l’intégralité des recommandations d’Ombuds Bruxelles ici.