On entend parfois dire que la réforme du chômage va envoyer tous les exclus directement au CPAS et que le gouvernement ne prévoit rien pour les soutenir. C’est faux.
Qui est concerné ?
À partir du 1er janvier 2026, les allocations de chômage seront limitées à 2 ans pour les moins de 55 ans. Cela ne signifie pas que tous les chômeurs perdront automatiquement leurs droits, mais bien qu’une partie d’entre eux, après ce délai, devra se tourner vers d’autres solutions.
Oui, certains se tourneront vers les CPAS…
Il est logique qu’une partie des personnes exclues du chômage demande l’aide du CPAS. Mais il ne faut pas exagérer :
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tous ne feront pas cette démarche,
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certains retrouveront un emploi,
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d’autres bénéficieront d’autres droits sociaux.
… mais non, les CPAS ne seront pas livrés à eux-mêmes
Le gouvernement a prévu un soutien financier spécifique pour aider les CPAS à faire face à cette nouvelle mission :
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300 millions d’euros dès 2026, puis un budget renforcé chaque année,
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un remboursement accru du revenu d’intégration pris en charge par l’État,
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une subvention supplémentaire pour le personnel, afin de gérer l’afflux de dossiers,
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des incitants financiers pour accompagner les bénéficiaires vers un emploi durable.
Un objectif clair : l’emploi, pas l’assistanat
Le but n’est pas de maintenir des personnes dans la dépendance d’un CPAS, mais bien de les accompagner vers un projet professionnel. Les CPAS disposeront de moyens pour renforcer leur rôle d’accompagnement et seront encouragés à favoriser le retour à l’emploi.
👉 En résumé, dire que la réforme du chômage « jette tout le monde au CPAS sans rien prévoir » est une fake news.
La réalité est que cette réforme s’accompagne d’un plan de soutien inédit pour renforcer les CPAS et garantir que l’aide sociale reste un tremplin vers l’autonomie.