À Bruxelles, les unités For-K destinées aux adolescents en crise sous contrainte judiciaire sont en sursaturation.
À la Clinique Area+ (Epsylon) à Uccle, une unité prévue pour 8 jeunes en accueille régulièrement jusqu’à 14, sur injonction du parquet. Le Centre Jean Titeca fait face aux mêmes difficultés.
Ce que cela signifie sur le terrain
🛏️ Les lits de crise sont détournés de leur fonction initiale ;
- ⚡ Les tensions explosent ;
- 🧑⚕️ Les équipes soignantes s’épuisent ;
- 🚨 La sécurité des patients et des soignants est menacée.
Ce n’est plus un incident isolé, mais le symptôme d’un système saturé où la justice, les hôpitaux et les pouvoirs publics
se renvoient la balle, pendant que les équipes tiennent à bout de bras un dispositif qui craque de partout.
« Est-ce vraiment cela que nous voulons pour nos adolescents en souffrance, et pour les soignants qui les accompagnent au quotidien Nous sommes dépassés, inquiets et épuisés. »
— Directrice médicale, Epsylon – Caring for Mental Health
« Quelles mesures concrètes pour éviter la suroccupation des unités psychiatriques pour adolescents et assurer, à Bruxelles,
une prise en charge coordonnée, sûre et humaine des jeunes en crise ? »Oui, le financement et les conventions de lits relèvent du fédéral. Mais à Bruxelles, la coordination des acteurs, la prévention et la création d’alternatives à l’hospitalisation sont des compétences COCOM.
- 🧭 Coordination opérationnelle entre justice, hôpitaux, services d’aide à la jeunesse et santé mentale ;
- 🧩 Alternatives à l’hospitalisation (équipes mobiles, places de répit, hébergement de crise adapté aux mineurs) ;
- 🛡️ Soutien aux équipes (renforts, prévention des risques psychosociaux, sécurisation des unités) ;
- 📊 Suivi et transparence des indicateurs de saturation pour agir avant la rupture.
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