La Fédération Wallonie-Bruxelles doit aujourd’hui faire des choix difficiles pour continuer à financer un enseignement de qualité. Une part importante du budget sert au remboursement de la dette. Si rien ne change, les générations futures paieront la facture, notamment à l’école.
Le MR propose deux mesures concrètes.
 👉 D’abord, le passage de 20 à 22 périodes de cours pour les enseignants du degré secondaire supérieur.
 👉 Ensuite, une nouvelle organisation de la gratuité à l’école fondamentale.
Pour les professeurs du secondaire supérieur, l’objectif n’est pas d’augmenter sans limite le temps de travail. Il s’agit d’aligner la charge avec le secondaire inférieur, où l’on compte déjà 22 périodes, et avec la moyenne internationale. Le volume global de travail reste identique, mais une part un peu plus grande va aux heures de cours. Cette adaptation intervient dans un contexte de pénurie d’enseignants. Le MR insiste : la réforme ne supprime pas des postes, elle vise une meilleure répartition des moyens humains.
Le MR prévoit aussi des mesures d’accompagnement. La première année, les jeunes profs donneront deux périodes de moins en face de classe pour faciliter leurs débuts. À partir de 60 ans, les enseignants verront aussi leur charge en face de classe diminuer de deux périodes. Cette étape doit rendre la fin de carrière plus soutenable et encourager la transmission d’expérience. Dès 2027, un contrat à durée indéterminée « enseignant » offrira davantage de stabilité dès le début de carrière. L’objectif reste clair : éviter que les jeunes quittent trop vite l’enseignement.
Sur la gratuité, le système évolue mais ne disparaît pas. Aujourd’hui, l’aide pour les fournitures s’arrête en 3e primaire. Demain, un mécanisme élargi couvrira les fournitures jusqu’en 6e primaire. Les écoles recevront des moyens de fonctionnement renforcés. Elles devront fournir les fournitures à tous les élèves, sans condition de revenu. Elles pourront aussi utiliser une partie de ces budgets pour proposer des repas gratuits ou à prix réduit.